Pédophilie: le pape dénonce la complicité du clergé
http://www.24heures.ch/monde/europe/Pedophilie-le-pape-denonce-la-complicite-du-clerge/story/13812215
Mis à jour le 07.07.2014
Le pape François a rencontré lundi matin pour la première fois un groupe de six victimes de prêtres pédophiles. Lors d'une messe, il a dénoncé la «complicité inexplicable» d'une partie du clergé.
Le pape François a reçu pour la première fois au Vatican des victimes de prêtres pédophiles
Image: archives/Keystone
Ces victimes - deux d'Allemagne, deux de Grande-Bretagne, deux d'Irlande - ont été reçues par Jorge Mario Bergoglio à la résidence Sainte-Marthe où il réside depuis son élection en mars 2013. La rencontre a été précédée d'une messe dans la chapelle du pape.
Cet entretien au format très privé, que le pape lui-même avait annoncé fin mai, était très attendu, les associations de victimes s'étonnant qu'il n'ait pas déjà eu lieu et estimant que le Vatican n'en fait pas assez dans la lutte contre le fléau pédophile.
«Complicité inexplicable»
Lors d'une messe à Sainte-Marthe, en présence des six victimes, le pape a dénoncé «la complicité inexplicable» d'une partie du clergé à l'égard des prêtres et des évêques pédophiles, et promis qu'il «ne tolèrerait aucun mal» fait à un mineur.
Il a affirmé que la douleur des victimes et les suicides «pèsent sur la conscience de l'Eglise». François a «demandé pardon pour le péché d'omission de dirigeants» de l'Eglise, qui ont refusé d'entendre les dénonciations et les plaintes des victimes.
Tolérance zéro
Le pape a plusieurs fois annoncé sa «tolérance zéo», annonçant sa volonté d'imposer des «sanctions très sévères» et comparant tout prêtre qui abuse d'un enfant à quelqu'un qui commet le pire sacrilège religieux, «une messe noire». Il a constitué une commission d'experts pour la protection de l'enfance au sein des institutions de l'Eglise catholique.
Cette rencontre avec les victimes, qui suit celles que Benoît XVI avait eues pendant plusieurs de ses voyages, a eu lieu pour la première fois au Vatican même.
Le scandale qui a été révélé dans les années 2000, a touché des dizaines de milliers d'enfants, dans des pays allant de l'Irlande aux Etats-Unis. Les faits remontent surtout aux années 60 et 70. L'Eglise est accusée d'avoir souvent toléré et parfois protégé les criminels, sans entendre la voix des victimes.
(afp/Newsnet)
Créé: 07.07.2014, 11h18
Mis à jour le 07.07.2014
Le pape François a rencontré lundi matin pour la première fois un groupe de six victimes de prêtres pédophiles. Lors d'une messe, il a dénoncé la «complicité inexplicable» d'une partie du clergé.
Le pape François a reçu pour la première fois au Vatican des victimes de prêtres pédophiles
Image: archives/Keystone
Ces victimes - deux d'Allemagne, deux de Grande-Bretagne, deux d'Irlande - ont été reçues par Jorge Mario Bergoglio à la résidence Sainte-Marthe où il réside depuis son élection en mars 2013. La rencontre a été précédée d'une messe dans la chapelle du pape.
Cet entretien au format très privé, que le pape lui-même avait annoncé fin mai, était très attendu, les associations de victimes s'étonnant qu'il n'ait pas déjà eu lieu et estimant que le Vatican n'en fait pas assez dans la lutte contre le fléau pédophile.
«Complicité inexplicable»
Lors d'une messe à Sainte-Marthe, en présence des six victimes, le pape a dénoncé «la complicité inexplicable» d'une partie du clergé à l'égard des prêtres et des évêques pédophiles, et promis qu'il «ne tolèrerait aucun mal» fait à un mineur.
Il a affirmé que la douleur des victimes et les suicides «pèsent sur la conscience de l'Eglise». François a «demandé pardon pour le péché d'omission de dirigeants» de l'Eglise, qui ont refusé d'entendre les dénonciations et les plaintes des victimes.
Tolérance zéro
Le pape a plusieurs fois annoncé sa «tolérance zéo», annonçant sa volonté d'imposer des «sanctions très sévères» et comparant tout prêtre qui abuse d'un enfant à quelqu'un qui commet le pire sacrilège religieux, «une messe noire». Il a constitué une commission d'experts pour la protection de l'enfance au sein des institutions de l'Eglise catholique.
Cette rencontre avec les victimes, qui suit celles que Benoît XVI avait eues pendant plusieurs de ses voyages, a eu lieu pour la première fois au Vatican même.
Le scandale qui a été révélé dans les années 2000, a touché des dizaines de milliers d'enfants, dans des pays allant de l'Irlande aux Etats-Unis. Les faits remontent surtout aux années 60 et 70. L'Eglise est accusée d'avoir souvent toléré et parfois protégé les criminels, sans entendre la voix des victimes.
(afp/Newsnet)
Créé: 07.07.2014, 11h18
albert on lundi 07 juillet 2014 - 17:30:20