L'ancien nonce accusé de pédophilie en liberté limitée au sein du Vatican
http://www.lorientlejour.com/article/899204/lancien-nonce-accuse-de-pedophilie-en-liberte-limitee-au-sein-du-vatican.html
AFP - 03/12/2014
AFP - 03/12/2014
Josef Wesolowski, l'ancien prélat polonais poursuivi au Vatican pour des actes pédophiles en République dominicaine, a "été autorisé à une certaine liberté de mouvement" à l'intérieur de la Cité-Etat avant son procès, a annoncé mercredi le Saint-Siège.
"La magistrature de l'Etat de la Cité du Vatican, a effectué un premier interrogatoire de l'accusé, qui devrait être suivi par d'autres", a précisé Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, dans un communiqué.
La détention provisoire ayant dépassé la durée légale de 60 jours, et "compte tenu de ses conditions de santé", l'ancien prélat "a été autorisé à une certaine liberté de mouvement, mais avec l'obligation de rester en permanence à l'intérieur de l'Etat et d'être soumis à des limitations opportunes de ses communications avec l'extérieur", a précisé le père Lombardi.
En mauvaise santé, M. Wesolowski, 66 ans, loge au dernier étage du petit Palais de justice du Vatican. Il est soupçonné d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec des mineurs.
Pour cette affaire, le procureur du Tribunal du Vatican, Gian Piero Milano, a rencontré le procureur dominicain Francisco Dominguez Brito, qui s'était auparavant rendu à Varsovie pour évoquer l'affaire avec la justice polonaise. "La rencontre a été utile pour les deux parties, vu la complexité de l'enquête et l'éventualité d'une nouvelle commission rogatoire du Vatican pour obtenir de nouveaux éléments" en vue du procès, a déclaré le père Lombardi.
A la fin de l'audience générale mercredi sur la place Saint-Pierre, M. Brito a été reçu par le pape François et lui a exprimé sa "pleine satisfaction" après ses entretiens avec les autorités vaticanes, selon le porte-parole.
Le procès est attendu en 2015, le premier de ce type organisé au Vatican même. En cas de condamnation, Josef Wesolowski risque six à sept ans de prison, sans compter d'éventuelles circonstances aggravantes.
La peine pourrait être purgée dans l'enceinte même du Vatican. Mais le Saint-Siège n'exclut pas pour autant d'extrader son ancien ambassadeur vers tout pays qui en ferait la demande.
La révélation de milliers de cas de prêtres pédophiles dans le monde a décrédibilisé le Vatican et l'Église catholique, accusés d'avoir protégé les coupables pendant des décennies par peur du scandale.
"La magistrature de l'Etat de la Cité du Vatican, a effectué un premier interrogatoire de l'accusé, qui devrait être suivi par d'autres", a précisé Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, dans un communiqué.
La détention provisoire ayant dépassé la durée légale de 60 jours, et "compte tenu de ses conditions de santé", l'ancien prélat "a été autorisé à une certaine liberté de mouvement, mais avec l'obligation de rester en permanence à l'intérieur de l'Etat et d'être soumis à des limitations opportunes de ses communications avec l'extérieur", a précisé le père Lombardi.
En mauvaise santé, M. Wesolowski, 66 ans, loge au dernier étage du petit Palais de justice du Vatican. Il est soupçonné d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec des mineurs.
Pour cette affaire, le procureur du Tribunal du Vatican, Gian Piero Milano, a rencontré le procureur dominicain Francisco Dominguez Brito, qui s'était auparavant rendu à Varsovie pour évoquer l'affaire avec la justice polonaise. "La rencontre a été utile pour les deux parties, vu la complexité de l'enquête et l'éventualité d'une nouvelle commission rogatoire du Vatican pour obtenir de nouveaux éléments" en vue du procès, a déclaré le père Lombardi.
A la fin de l'audience générale mercredi sur la place Saint-Pierre, M. Brito a été reçu par le pape François et lui a exprimé sa "pleine satisfaction" après ses entretiens avec les autorités vaticanes, selon le porte-parole.
Le procès est attendu en 2015, le premier de ce type organisé au Vatican même. En cas de condamnation, Josef Wesolowski risque six à sept ans de prison, sans compter d'éventuelles circonstances aggravantes.
La peine pourrait être purgée dans l'enceinte même du Vatican. Mais le Saint-Siège n'exclut pas pour autant d'extrader son ancien ambassadeur vers tout pays qui en ferait la demande.
La révélation de milliers de cas de prêtres pédophiles dans le monde a décrédibilisé le Vatican et l'Église catholique, accusés d'avoir protégé les coupables pendant des décennies par peur du scandale.
albert on mercredi 03 décembre 2014 - 21:24:18