Rhône : un religieux mis en examen pour agression sexuelle sur mineur
Rhône - 04 mars 2016
Source : Le Parisien et Msn
Un frère Dominicain, membre d'une communauté religieuse d'Eveux (Rhône), soupçonné d'agression sexuelle sur un adolescent de son entourage, a été mis en examen et laissé libre sous contrôle judiciaire. L'homme, âgé de 43 ans, a «partiellement reconnu les faits en les minimisant», a précisé une source policière confirmant une information du Progrès.
Placé en garde à vue à la suite d'une plainte de la famille de cet adolescent âgé de 14 ans vivant en Isère, il a été présenté jeudi devant les magistrats du tribunal de Lyon où a été ouverte une information judiciaire. Cette famille appartenant à son entourage, l'accuse d'agression alors que le religieux avait eu un jour à garder l'enfant.
«Nous faisons confiance à la justice et nous ne ferons aucune autre déclaration, réagit le couvent de La Tourette dans un communiqué. Ce couvent, conçu par Le Corbusier, est un lieu de visite prisé et d'exposition d'art contemporain. La communauté est composée de dix frères dominicains.
«C'est une nouvelle douleur pour la communauté chrétienne», a réagi une source proche du diocèse de Lyon, dirigé par le cardinal Barbarin. Ces nouveaux soupçons surviennent alors que le diocèse de Lyon est déjà confronté à l'affaire du père Bernard Preynat, soupçonné d'agressions sexuelles sur de jeunes scouts il y a plus de 25 ans. Dans ce cadre, une enquête préliminaire a été ouverte vendredi pour «non-dénonciation de crime» et «mise en danger de la vie d'autrui».
Le diocèse de Lyon confronté à une autre affaire
Ces nouveaux soupçons de pédophilie visant un religieux surviennent alors que le diocèse de Lyon est déjà confronté à l'affaire du père Bernard Preynat, soupçonné d'agressions sexuelles sur de jeunes scouts il y a plus de 25 ans. Rassemblées dans une association, d'ex-victimes dénoncent «l'omerta» dont ont bénéficié les agissements de ce prêtre, mis en examen en janvier pour «agressions sexuelles et viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité» concernant quatre hommes «pour des faits susceptibles de s'étaler de 1986 à fin 1991».
Jeudi, dans un entretien au journal La Croix, le cardinal Philippe Barbarin dit avoir été mis au courant des «comportements» de ce prêtre lyonnais : «Une personne qui avait grandi à Sainte-Foy-lès-Lyon m'a parlé des comportements du Père Preynat, vers 2007-2008. J'ai alors pris rendez-vous avec lui pour lui demander si, depuis 1991, il s'était passé la moindre chose. Lui m'a alors assuré : -Absolument rien, j'ai été complètement ébouillanté par cette affaire-», indique l'archevêque de Lyon à propos de ce religieux. Le cardinal Barbarin, Primat des Gaules, poursuit : «Certains me reprochent de l'avoir cru... Oui, je l'ai cru».
Dans un communiqué diffusé le 12 janvier, le diocèse de Lyon avait indiqué que le cardinal Barbarin avait «reçu les premiers témoignages au sujet de ce prêtre à l'été 2014». Dans l'entretien de jeudi à La Croix, le cardinal Barbarin précise avoir reçu, en 2014, «une victime venue me raconter des faits aujourd'hui prescrits : j'ai écrit à Rome qui m'a conseillé de le suspendre de ses fonctions malgré les vingt-quatre années écoulées depuis les faits. Ce que j'ai fait».
Source : Le Parisien et Msn
Un frère Dominicain, membre d'une communauté religieuse d'Eveux (Rhône), soupçonné d'agression sexuelle sur un adolescent de son entourage, a été mis en examen et laissé libre sous contrôle judiciaire. L'homme, âgé de 43 ans, a «partiellement reconnu les faits en les minimisant», a précisé une source policière confirmant une information du Progrès.
Placé en garde à vue à la suite d'une plainte de la famille de cet adolescent âgé de 14 ans vivant en Isère, il a été présenté jeudi devant les magistrats du tribunal de Lyon où a été ouverte une information judiciaire. Cette famille appartenant à son entourage, l'accuse d'agression alors que le religieux avait eu un jour à garder l'enfant.
«Nous faisons confiance à la justice et nous ne ferons aucune autre déclaration, réagit le couvent de La Tourette dans un communiqué. Ce couvent, conçu par Le Corbusier, est un lieu de visite prisé et d'exposition d'art contemporain. La communauté est composée de dix frères dominicains.
«C'est une nouvelle douleur pour la communauté chrétienne», a réagi une source proche du diocèse de Lyon, dirigé par le cardinal Barbarin. Ces nouveaux soupçons surviennent alors que le diocèse de Lyon est déjà confronté à l'affaire du père Bernard Preynat, soupçonné d'agressions sexuelles sur de jeunes scouts il y a plus de 25 ans. Dans ce cadre, une enquête préliminaire a été ouverte vendredi pour «non-dénonciation de crime» et «mise en danger de la vie d'autrui».
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Le diocèse de Lyon confronté à une autre affaire
Ces nouveaux soupçons de pédophilie visant un religieux surviennent alors que le diocèse de Lyon est déjà confronté à l'affaire du père Bernard Preynat, soupçonné d'agressions sexuelles sur de jeunes scouts il y a plus de 25 ans. Rassemblées dans une association, d'ex-victimes dénoncent «l'omerta» dont ont bénéficié les agissements de ce prêtre, mis en examen en janvier pour «agressions sexuelles et viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité» concernant quatre hommes «pour des faits susceptibles de s'étaler de 1986 à fin 1991».
Jeudi, dans un entretien au journal La Croix, le cardinal Philippe Barbarin dit avoir été mis au courant des «comportements» de ce prêtre lyonnais : «Une personne qui avait grandi à Sainte-Foy-lès-Lyon m'a parlé des comportements du Père Preynat, vers 2007-2008. J'ai alors pris rendez-vous avec lui pour lui demander si, depuis 1991, il s'était passé la moindre chose. Lui m'a alors assuré : -Absolument rien, j'ai été complètement ébouillanté par cette affaire-», indique l'archevêque de Lyon à propos de ce religieux. Le cardinal Barbarin, Primat des Gaules, poursuit : «Certains me reprochent de l'avoir cru... Oui, je l'ai cru».
Dans un communiqué diffusé le 12 janvier, le diocèse de Lyon avait indiqué que le cardinal Barbarin avait «reçu les premiers témoignages au sujet de ce prêtre à l'été 2014». Dans l'entretien de jeudi à La Croix, le cardinal Barbarin précise avoir reçu, en 2014, «une victime venue me raconter des faits aujourd'hui prescrits : j'ai écrit à Rome qui m'a conseillé de le suspendre de ses fonctions malgré les vingt-quatre années écoulées depuis les faits. Ce que j'ai fait».
albert on vendredi 04 mars 2016 - 07:29:17